Jamais l’espace public ne cessera de me fasciner. C’est le grand théâtre de l’humanité. Lieu d’échange, de rencontre ou de partage mais aussi de confrontation ou de prise de pouvoir. Il suffit de se mettre au balcon ou à une terrasse et de contempler chaque scène pour réécrire la vie quotidienne ou les grandes épopées.

L’espace public est le lieu ou se forge la vie commune. C’est aussi un miroir de notre culture. Sa qualité en dit beaucoup sur nos valeurs.

Quant à la mobilité, il est dans la nature de l’homme que de toujours chercher à repousser ses limites, d’aller plus loin, plus vite, plus haut.

Mille prétextes avivent cette appétence à bouger. On se déplace d’abord pour satisfaire des besoins fondamentaux, puis par curiosité, reconnaissance, générosité, mais le mouvement c’est aussi l’agitation, la fébrilité jusqu’à la frénésie parfois.

Le mouvement attire l’œil. C’est une étrange contradiction pour un ingénieur transport que de chercher à figer le mouvement pour en faire des images qui marquent.